L’annonce était aussi prévisible que redoutée par les soutiens de Julian Assange : ce vendredi, la secrétaire d’État à l’Intérieur britannique, Priti Patel, a signé l’ordre d’extradition du fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis.
Le gouvernement britannique a confirmé vendredi 17 juin l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, aux États-Unis où il est poursuivi pour une fuite massive de documents confidentiels. Le fondateur de WikiLeaks est réclamé par la justice américaine qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines. « En vertu de la loi de 2003 sur l’extradition, la ministre d’État a signer une ordonnance d’extradition s’il n’y a aucun motif d’interdire l’ordonnance », a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur. La décision est susceptible d’appel.
Voir aussi : Lâche violence du pouvoir, le cas Julian Assange