Après Toulouse la semaine dernière, les intermittents, techniciens et artistes se sont retrouvés vendredi 13 novembre sur le parvis de Carré d’art à Nîmes à l’invitation du Syndicat français des artistes pour dénoncer ce qu’il appellent l’ « abandon » de la culture face à ce nouveau confinement.
Plus d’une centaines d’acteurs du monde de la culture ont dénoncé les situations de plus en plus précaires de beaucoup d’entre eux. Ils se sentent les oubliés de cette crise sanitaire.
Après le discours du Premier ministre jeudi 12 novembre, ils se sentent totalement délaissés malgré les mesures prises au printemps -130M€ dont 35M€ pour le cinéma et 85M€ pour le spectacle vivant- ce qui est insuffisant car ces aides touchent essentiellement des structures ou des producteurs et non la base de la profession représentée par les intermittents, artistes, auteurs, plasticiens, comédiens et autres.
Parmi les revendications portées figurent le report de l’année blanche, la mise en place d’une allocation spécifique pour les indépendants et une meilleure qualité d’écoute des élus face à cette situation alarmante à bien des égards.
