Les autorités marocaines ont « réfuté catégoriquement », vendredi 26 juin, les « allégations infondées » d’Amnesty International, selon qui le Maroc a piraté le téléphone du journaliste Omar Radi avec un logiciel espion.
Dans un communiqué, les autorités du royaume appellent l’ONG à « étayer » son rapport « par des preuves ». Le directeur d’Amnesty au Maroc a été convoqué et il lui a été demandé de fournir « dans les plus brefs délais » ces preuves.
Le militant marocain Omar Radi est un journaliste d’investigation primé qui travaille pour plusieurs médias nationaux et internationaux, dont Atlantic Radio et TelQuel. Dans le cadre de ses recherches, il s’est intéressé aux liens unissant les intérêts du monde des affaires et du monde politique au Maroc, il a abordé les questions de corruption et d’autres atteintes aux droits humains sur le territoire, et il a souvent dénoncé l’impunité persistante et l’absence de justice dans le pays.