Inégalités sociales : certains héritent d’un capital, d’autres d’une date de péremption… Selon une étude de l’Insee publiée lundi 15 décembre 2025, plus le niveau de vie est élevé, plus l’espérance de vie est longue. Entre les plus aisés et les plus modestes, l’écart s’élève à treize ans chez les hommes et neuf ans chez les femmes. L’institut note une aggravation de ce fossé entre 2012 et 2016 puis entre 2020 et 2024.
Plus on est riche, plus on vit longtemps. C’est ce que confirme l’Insee dans une étude publiée lundi 15 décembre. Entre 2020 et 2024, les hommes parmi les 5 % les plus aisés atteignent 85 ans d’espérance de vie en moyenne, contre seulement 72 ans pour les 5 % les plus modestes, soit treize ans d’écart. Chez les femmes, la différence est de neuf ans (88,7 ans contre 80,1 ans). L’écart de mortalité par âge est le plus marqué à 50 ans : les hommes les plus modestes ont un taux de mortalité sept fois supérieur à celui des hommes les plus aisés. En clair, plus on a de capital au départ, plus les intérêts se cumulent… en années de vie. Les plus pauvres, eux, meurent plus tôt, mais avec la consolation d’avoir contribué à équilibrer les statistiques. Nous sommes tous égaux, face au grand mystère, simplement, certains y arrivent beaucoup plus vite que d’autres. Les veinards !


