En 2018, le constat était déjà sans appel. Selon les militants de l’alimentation saine : « Les sols n’absorbent plus l’eau, les inondations sont plus fréquentes. La population de pollinisateurs est en déclin. Les fruits et légumes ont une qualité nutritionnelle et gustative nettement moins élevée. Les cancers et maladies dégénératives sont de plus en plus courants. Nous assistons à une collusion entre les fabricants de pesticides et les fabricants de médicaments (Monsanto, Bayer) ».
Une situation qui s’aggrave toujours en 2019.
Parmi les traitements les plus virulents, le Glyphosate présent à hauteur de 30 % à 40 % dans tout herbicide. Un groupe de citoyens bénévoles s’inscrit dans la campagne nationale anti-glyphosate en proposant des tests d’urine dans les Bouches-du Rhône.
Ces derniers déplorent : « Le règlement européen laisse le soin de définir la substance active d’un produit au seul fabricant lui-même. Les résultats des analyses des fabricants ne sont pas dévoilés en raison du secret industriel : toute contre-expertise est impossible. Les co-formulants confidentiels sont déclarés inertes par le fabricants. Leur toxicité n’est pas analysée ».
Suite aux résultats très inquiétants de la première cohorte de tests à Aix en Provence le 18 Juin 2019, la Coordination 13 en appelle à nouveau donc aux urines volontaires pour effectuer le test « Elisa » qui permet d’évaluer le taux de la molécule Glyphosate, présente dans le corps humain.
Prochaines dates le 8/11/2019 de 5h30 à 9h00 à Marseille et le 13/11/2019 de 5h30 à 9h00 à Aix en Provence. https://web.archive.org/web/20201022145015/https://www.campagneglyphosate13.com/bienvenue/