lundi 25 novembre 2024
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Assassinat au Brésil de Dom Philips et Bruno Pereira défenseurs de la forêt amazonienne. Une manifestation à Montpellier.

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Dom Philips et Bruno Pereira

Nous publions un communiqué de Cafofo, l’association franco-brésilienne de Montpellier, qui appelle à un acte de protestation face à l’assassinat au Brésil de Dom Philips et Bruno Pereira, militants défenseurs de la forêt amazonienne, ce dimanche à 10h30, Place de la Comédie à Montpellier.


Bruno Pereira, spécialiste brésilien des peuples autochtones, et Dom Philips, journaliste britannique et collaborateur régulier du quotidien The Guardian, ont été vus pour la dernière fois le 5 juin dernier. Le premier facilitait les contacts pour le second. Selon des associations de défense des peuples indigènes, ils auraient reçu des menaces de la part d’exploitants forestiers et miniers clandestins convoitant des terres indigènes.

 

Communiqué de l’association Cafofo

Après 11 jours de recherche, la police fédérale brésilienne a confirmé l’assassinat de Dominic Philips et Bruno Pereira, disparus depuis le dimanche 4 juin dernier dans l’Amazonie. Dom Philips travaillait à l’écriture d’un livre sur les outils relatifs à la lutte contre l’exploitation des terres indigènes. Bruno Pereira s’était spécialisé dans l’observation et la défense des tribus indigènes isolées. Les deux militants, engagés sur de multiples terrains, œuvraient tout particulièrement en faveur du territoire du Vale do Javari (Vallée de Javari, situé à l’extrême ouest de l’État d’Amazonas, l’un des plus grands territoires indigènes au Brésil, le plus grand en superficie, près de la frontière du Pérou).

Ils représentent aujourd’hui deux victimes supplémentaires de Bolsonaro, le président brésilien qui depuis 4 ans ne cesse d’attaquer les peuples autochtones et les défenseurs des droits humains.

Nous exprimons avec vigueur notre solidarité avec les familles de Bruno et Dom, nos partenaires, et notre profonde tristesse face à cette perte. Pour l’Amazonie et ses peuples autochtones, pour le Brésil et pour l’humanité toute entière, c’est une perte inestimable. L’assassinat de Pereira et Phillips est un crime politique, parce que tous deux étaient des défenseurs des droits humains et sont morts en menant leurs activités en défense des peuples autochtones et de leur environnement ; de notre environnement à tous.

Ensemble, dénonçons ce crime abject, et rendons hommage à ses victimes !