La situation humanitaire à Gaza est catastrophique, la force de l’attaque israélienne qui a repris depuis vendredi 1^er Décembre à 6h du matin sur le Sud de la bande de Gaza est terrible, le temps est compté pour mettre les personnes déplacées à l’abri sachant qu’il n’en existe pas vraiment dans le contexte actuel. La mobilisation française persiste, moins nombreuse, pourquoi ? C’était la question dans les rues de Montpellier.

C’est dans un froid glacial ce samedi 2 décembre que les manifestant.e.s solidaires de la Palestine se sont retrouvé^.e^.s devant le cinéma Gaumont Place de la Comédie. Des prises de paroles moins nombreuses et écourtées avant de remonter à la Préfecture, descendre par la rue St Guilhem au Plan Cabane et revenir par la rue du Courreau et la Grand rue Jean Moulin sur les marches de l’Opéra Comédie pour écouter les dernières prises de paroles. Dès le début dans le cortège on remarquait moins de monde, mais surtout une composition un peu différente des dernières semaines. Sans doute moins de personnes des quartiers, une absence remarquée cette fois ci des organisations syndicales malgré un cortège toujours aussi vivant et combatif. Plusieurs hypothèses étaient évoquées par certain^.e^.s des organisateurs^.trices ; une information et une mobilisation défaillante dans les quartiers de Montpellier, la trêve de quelques jours pouvant apparaître comme «  un faux semblant » et la désertion de certaines forces du mouvement unitaire comme les syndicats par exemple qui n’ont jamais réellement repris à leur compte cette mobilisation, sans compter la météo et l’approche des fêtes de fin d’année….

Dans les prises de paroles sur le parvis de l’Opéra Comédie la Libre Pensée a évoqué :  « la présentation au Conseil Municipal par une élue il y a 48h d’une motion « pour un cessez le feu » à Gaza. Les Macronistes derrière Patricia Mirallès l’ont refusée et les autres groupes «  de gauche » ont demandé à réfléchir. L’association de la libre pensée entend s’inviter au prochain Conseil Municipal.

Les manifestant^.e^.s qui appellent à un cesser le feux immédiat ont réaffirmé samedi qu’ils resteraient mobilisés jusqu’à la fin de la guerre.