Lydie Parisse
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Lydie Parisse est écrivaine, metteuse en scène, plasticienne et maîtresse de conférences à l’université de Toulouse 2. Elle vit entre Toulouse et Sète. Depuis 2009, elle a publié à l’Entretemps et aux éditions Domens cinq pièces de théâtre et un roman qui vient de paraître, L’Opposante de la presqu’île, ainsi que cinq essais aux Classiques Garnier sur la littérature et l’écriture dramatique moderne et contemporaine (dont Beckett, Lagarce, Novarina), le dernier ayant pour titre Les Voies négatives de l’écriture dans le théâtre moderne et contemporain. Sa recherche théorique et sa pratique artistique sont intimement liées. Depuis quelques années, elle s’intéresse aux chambres : un thème transversal qui s’invite dans ses textes, ses réalisations plastiques, ses spectacles. La question de la vie intérieure face à l’extrême, et d’un certain lexique tombé en désuétude pour la décrire, affecte sa recherche transdisciplinaire, qui s’intéresse notamment aux philosophies de la voie négative et à ses liens avec l’individu contemporain.
ses articles les plus récents
Lydie Parisse ouvre sa chambre #1 – Le Grand Confinement
Dans ma chambre, pour la première fois, depuis Le Grand Confinement, je me dis que nous voici tous mis à la retraite en pleine crise contre la réforme des retraites, nous voici astreints à un rythme de retraités, à un horaire sans horaires. Retraités, en attente d’être couronnés. Mais contrairement à la peste, contrairement à Tchernobyl, à Fukushima, on nous dit qu’on peut échapper à ce virus en forme de couronne (...) Dans ma chambre, ma solitude est peuplée des voix des vivants et des morts.
Sortir de soi, ou L’Animal imaginaire de Valère Novarina à Sète
A Sète, du dimanche 12 janvier au dimanche 19 janvier, la visite de Valère Novarina a occupé la semaine de l'artiste novatrice Lydie Parisse*, qui vient de lui dédier son essai critique Voies négatives de l’écriture dans le théâtre moderne et contemporain, en écho au texte de Novarina, Voie négative, paru en 2017. Au-delà des conventions profanes habituelles, Lydie Parisse évoque à partir de ce spectacle la dimension sacrée chère à Peter brook qui se créé entre le public et les acteurs.