La perspective des élections départementales et régionales entraine une démultiplication des actions de l’extrême droite encouragée par des sondages d’opinion très favorables. Plusieurs agressions ont eu lieu en France à l’occasion du 1er mai ou dans les jours qui ont suivi renvoyant notre pays aux douloureux souvenirs des années 30. Aujourd’hui l’extrême droite nous dispute la rue.
Les frontières entre droite et extrême droite fondent. Sur les cantons de Béziers, la droite n’oppose aucun candidat à ceux de Robert Ménard par exemple. D’autres exemples existent partout en France de ralliements, la tension est extrême en PACA. Sur le front syndical, la confusion est totale et plusieurs syndicalistes en particulier de l’UNSA franchissent la ligne rouge et se présentent aux élections sous l’étiquette RN et trahissent ainsi les intérêts des travailleur-es et divisent notre camp.
La formation intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires), reportée une première fois pour cause de COVID, est donc plus que jamais d’actualité. Ne laissons pas s’installer la banalisation dans nos rangs. Il est plus qu’urgent de débattre, de se former, de s’organiser, de réagir partout en masse !
Nous avons par ailleurs la perspective d’une manifestation régionale à Perpignan le 3 juillet pendant le congrès national du RN.
Trop longtemps, on nous a expliqué qu’il ne fallait plus manifester lors de leurs initiatives publiques, aujourd’hui l’extrême droite nous dispute la rue, mais aussi la porte de l’usine et trompe les salarié-es dans les ateliers et les services en semant la division et le mensonge en détournant la colère de celles et ceux qui souffrent vers l’immigré plutôt que de remettre en cause le pouvoir du patron et l’exploitation capitaliste.
Il est donc vital de s’inscrire à la formation (nombre de places limité) et de commencer les inscriptions pour la participation à la manifestation du 3 juillet, la réunion des UL et du bureau de l’UD du 11 mai ayant confirmé un objectif de trois bus au départ de Montpellier, Sète et Béziers.