lundi 30 septembre 2024
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Le socle de l’accord LFI-EELV

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Nouvelle Union populaire écologique et sociale

Dans un communiqué commun, les deux formations actent la naissance d’une « bannière commune » baptisée Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Sans se fondre au sein d’un même parti, il s’agit de faire campagne sous des couleurs communes, tout en préservant les spécificités et l’« autonomie » de chaque parti.

« Pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel », précisent LFI et EELV. Les deux partis ajoutent que cette alliance doit survivre à la campagne des législatives, avec notamment un futur « intergroupe » qui visera à faire travailler en commun les groupes parlementaires des partis impliqués.

Malgré leurs différences, LFI et EELV mettent en lumière leurs « objectifs programmatiques communs », qui serviront de base à l’écriture prochaine d’un « programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions ». Les candidats qui se présenteront sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale défendront ainsi le passage du Smic à 1 400 euros nets (contre 1 302,64 euros actuellement), la retraite à 60 ans « pour toutes et tous », le blocage des prix sur les produits de première nécessité, la mise en place d’un revenu minimal pour les jeunes baptisé « garantie d’autonomie » et « l’éradication de la pauvreté ».

Le communiqué évoque aussi « la mise en place d’une véritable planification écologique » et « l’instauration d’une VIe République ». Surtout, un long passage est consacré à l’Union européenne, l’un des principaux points de discorde entre les deux partis. Le compromis trouvé souligne que « la France ne peut avoir pour politique ni la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique ». En revanche, conformément aux souhaits de LFI, il faudra être « prêts à désobéir à certaines règles européennes (en particulier économiques et budgétaires) » pour permettre l’application du programme.

Selon un document interne consulté par France Télévisions, 100 circonscriptions, sur un total de 577, seraient réservées à EELV, avec de bonnes chances de victoire dans une trentaine d’entre elles. Les écologistes pourraient ainsi constituer un groupe à l’Assemblée nationale (un minimum de 15 députés est requis), ce qui n’était pas le cas lors du dernier quinquennat.

La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts s’engagent à se donner « tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent ».