La majorité et les oppositions se sont accusées mutuellement d’instrumentaliser la crise épidémique à des fins politiques. Le vote de mercredi établit au 16 février la fin de ce régime d’exception.
L’exécutif et la majorité espéraient en faire une formalité mais le Parlement en a décidé autrement. Cependant au terme d’une série d’imbroglios et de vives contestations des oppositions, l’Assemblée a finalement adopté en seconde lecture, comme le souhaitait le gouvernement, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire au 16 février, par 272 voix contre 108. Les députés de la majorité ont ainsi validé, une nouvelle fois, l’incapacité de l’Assemblée nationale sur des sujets majeurs en mettant en péril les principes sur lesquels repose leur mandat.