« Après l’effondrement » à Marseille

Le film d’Alain Barlatier, ancien enseignant et responsable de la FSU 13, militant de la France insoumise, « Après l’effondrement », sera projeté en avant-première, le samedi 7 décembre, à 20h, au Daki Ling, 45 A, rue d’Aubagne, la rue où s’est produit le drame du 5 décembre 2018. Ce jour là, « huit habitants et habitantes du 65, rue d’Aubagne étaient enseveli-e-s sous les gravats de leur immeuble effondré. Ces huit personnes ont été victimes de l’incurie d’une politique municipale, d’une politique de classe qui ignore les plus démuni-e-s. Comme des dizaines de Marseillais, j’ ai été profondément indigné par ce drame qui a eu aussi pour conséquence le délogement de près de 4000 personnes en temps de paix dans la deuxième ville de France » écrit le réalisateur.

Il a alors pris sa caméra durant une année pour recueillir la parole des habitant-e-s, « pour contribuer à la construction d’une mémoire vivante, pour écrire une partie de l’histoire de ce mouvement social qui s’est dressé depuis et dure toujours ». Le samedi 9 novembre, un an après le drame, des milliers de personnes participaient à une manifestation dans les rues de Marseille qui s’est achevée devant l’Hôtel de Ville, sur le Vieux-Port.

Cette projection sera couplée avec l’exposition photo « Indigne toit », d’Anthony Micaleff et sera suivie d’un débat en présence du réalisateur, du photographe, d’André Jollivet, ancien responsable de l’Ordre des Architectes, de Gilles Rof, journaliste au « Monde » et de nombreux invités militants du quartier.

(Entrée gratuite)